Adjectif : analyses et recherches sur les TICE

La plupart des enfants et adolescents manipulent, utilisent, "consomment" fréquemment des informations en ligne, en naviguant, en "surfant" dans des contenus, entre moteurs de recherches et clics intempestifs. Comment les aider à saisir ce que les interfaces recèlent en dehors de ce qu’ils viennent y chercher ?

"[...] de nombreux auteurs considèrent que des projets qui font du langage écrit un moyen et non une fin [...] sont le meilleur moyen de développer la maîtrise de l’écrit" (Crinon, Mangenot et Georget, 2002, p. 67). Suivant cette perspective, une grande variété de ressources existe pour apprendre aux enfants à écrire des pages internet et, partant, à connaître l’hypertexte et son langage, le HTML.

On s’est intéressé aux ressources disponibles sur le site public de France Télévision dédié à l’éducation, d’abord parce qu’elles viennent rappeler l’héritage de ce qu’on appelle aujourd’hui les TICE et leur inscription dans la longue lignée des artefacts qui ont été mis au service de l’éducation [1]. On s’y est également intéressé parce qu’elles se trouvent associées à "l’éducation aux médias" et, peut-être en est-ce une conséquence indésirable, elles se trouvent dès lors "noyées" entre des ressources intitulées "la vidéo de Cyprien" ou "l’incendie d’un hôtel de luxe à Dubaï"...

Il faut donc vouloir les trouver. Une recherche dans le moteur disponible permet d’obtenir 26 résultats parmi lesquels la plupart ont à voir avec la découverte du langage HTML. Ces ressources se présentent la plupart du temps sous la forme d’un texte dont on pense qu’il peut guider la construction d’un scénario pédagogique pour l’enseignant mais pas nécessairement être soumis directement aux élèves. Ceci invite dès lors à réfléchir à la façon dont les enseignants modifient les ressources existantes à des fins éducatives [2].

Référence associée :
Crinon, J., Mangenot, F., & Georget, P. (2002). Communication écrite, collaboration et apprentissages. Dans Psychologie des apprentissages et multimédia. Paris : Armand Colin.