On entend ou lit souvent que les nouvelles technologies vont résoudre les problèmes d’hier - il n’est toutefois pas garanti qu’elles soient conçues pour cela (Dieuzeide, 1982). Les MOOC (Massive Open Online Courses) ont déjà fait couler beaucoup d’encre à ce propos : l’accès massif à l’éducation est-elle une innovation en soi ? Le fait que les inscriptions soient possibles presque jusqu’au terme du cours est-il aussi un renouvellement conséquent ? N’y a-t-il pas de toutes façons des "entrées et sorties permanentes" en formation ?
L’innovation est probablement là où l’on s’y attend moins ; peut-être dans la continuité de modalités d’accompagnement pour la structuration de projets pédagogiques, c’est-à-dire dans les objectifs identifiés par des enseignants ou des personnes intéressées par l’éducation face à la banalisation de TIC dans notre environnement ?
Sur ce point, les modalités d’accompagnement et la structuration de la seconde édition du MOOC EMI (Education aux Médias et à l’Information), associé au MOOC EFAN (Enseigner et Former Avec le Numérique) qui a débuté il y a à peine une semaine [1] méritent probablement l’attention des éducateurs.
Référence citée
Dieuzeide, H. (1982). Marchands et prophètes en technologie de l’éducation. Dans Les formes médiatisées de la communication éducative (p. 78‑82). Ecole normale supérieure de Saint-Cloud. Consulté de : hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/02/92/61/PDF/dieuzeide82.pdf
[1] les inscriptions sont possibles jusqu’au 17 janvier