La dématérialisation des objets techniques ou l’utilisation de pseudonymes n’empêche pas que chacune de nos activités au moyen d’outils informatisés laissent ou déterminent un certain nombre de traces. Par exemple, une requête sur un moteur de recherche alimente des banques de données, nourrissant les démarches de marketing ciblé ou de géolocalisation. Les opérateurs peuvent conserver la date de consultation, les mots clés et les liens activés pendant une durée minimum de six mois (CNIL, 2014).
La CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté), créée en 1978 suite à l’affaire du fichier SAFARI [1], a développé tout un dossier accessible sur son site au sujet des traces produites par l’utilisation d’instruments informatisés :
Ces informations peuvent être mises au service des élèves dans le cadre d’ateliers de prévention ou encore de la passation du C2i niveau 1 en université. Pour aller plus loin, il conviendrait alors de présenter les services de la CNIL pour lutter contre les mésusages des traces d’activités en ligne.
[1] consulter une narration historique de la création de la CNIL sur la page du Correspondant Informatique des Libertés