La revue sticef.org vient de publier une très intéressante contribution de Alain-Marie Bassy, inspecteur général honoraire de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche sur l’économie du numérique en milieu scolaire.
Son analyse, qui fait écho de manière saisissante à celles que présentait au début des années 1970, des auteurs comme Etienne Brunswic [1], analyse de manière fouillée les raisons pour lesquelles l’école française peine à prendre en compte les technologies de l’information et de la communication. Il critique en particulier la notion d’outils numériques…
Un grand pas sera franchi lorsqu’on cessera de parler « d’outils numériques » pour considérer que ce qui est en cause, ce sont des logiques nouvelles, des modes, inconnus jusqu’ici, d’accès à la connaissance et de construction des savoirs ». Ceux-ci exigent une révision des modèles qui inspirent notre enseignement et une refondation de ce qu’on peut appeler le « paradigme scolaire ».
[1] Brunswic, E. (1970). Système scolaire et innovation technologique en France. Revue française de pédagogie, 10(10), 5–15. doi:10.3406/rfp.1970.1780