Adjectif : analyses et recherches sur les TICE

Revue d'interface entre recherches et pratiques en éducation et formation 

Barre oblique

Équipement mobile au collège : quels usages et représentations genrés de l’ordinateur portable chez les élèves ?

mercredi 27 avril 2016 Christelle Combemorel-Pauty

Pour citer cet article :

Combemorel Christelle (2016). Équipement mobile au collège : quels usages et représentations genrés de l’ordinateur portable chez les élèves ? Adjectif.net [En ligne] http://www.adjectif.net/spip/spip.php?article392

Résumé :

À travers cette contribution, nous proposons une synthèse questionnant les rapports entre les technologies et le genre. Nous nous appuyons sur une recherche en cours, conduite depuis 2013, qui vise à comprendre comment les élèves et les enseignants s’approprient des matériels informatiques dont ils ont été équipé dans le cadre d’une opération de dotation initiée par le conseil départemental du Val-de-Marne en partenariat avec le rectorat de Créteil.

En nous appuyant sur les données quantitatives collectées en 2014 et 2015, nous nous questionnons présentement sur les usages et les représentations d’un échantillon de collégiens à propos des équipements mobiles dont ils bénéficient.

Mots clés :

Enseignement secondaire, Ordinateurs portables, Questions de genre, TIC

Contexte

Depuis le début des années 2000, plusieurs vagues d’opérations d’équipements en matériels informatiques ont été mises en œuvre en France. Elles avaient pour objectif d’équiper chaque élève individuellement en technologies de l’information et de la communication (TIC) afin d’une part, de réduire les fractures numériques et sociales et d’autre part, de favoriser la réussite scolaire.

Six conseils départementaux [1] ont ainsi devancé les objectifs nationaux annoncés par le Président de la République pour « faire entrer l’école dans l’ère du numérique » en distribuant aux élèves et aux enseignants du secondaire des ordinateurs portables ou des tablettes numériques.

L’opération « Ordival » initiée par le conseil départemental du Val-de-Marne en partenariat avec le rectorat de Créteil a été mise en place à partir de la rentrée 2012. Tous les élèves entrant en 6e dans les collèges publics et privés sous contrat ont reçu un ordinateur portable de la marque Toshiba fonctionnant sous le système d’exploitation Windows Professionnel pour l’éducation. Des ressources pédagogiques et logicielles y sont installées. D’autres sont accessibles par l’intermédiaire d’une médiathèque en ligne [2].

En questionnant les rapports du genre et de la technologie, notre objectif consiste à comprendre quelles sont les attitudes et les opinions qui sont partagées par les collégiens à propos de l’utilisation de l’ordinateur portable « Ordival ». Nous tâcherons donc d’apporter des éclaircissements aux questions suivantes :

  • Comment les élèves emploient-ils leur ordinateur portable ?
  • Quelles en sont leurs représentations ?
    Pour répondre à ces interrogations, nous reviendrons brièvement sur les pratiques différenciées que les jeunes ont avec les TIC. Nous présenterons ensuite la méthodologie utilisée, ce qui nous conduira à aborder les résultats quantitatifs obtenus. Nous conclurons par quelques éléments de discussion.

Les pratiques diversifiées des jeunes avec les TIC

S’il est indéniable que les TIC n’ont pas de sexe, les recherches ont montré qu’elles étaient plutôt marquées par « l’emprunte de la masculinité » (Dagiral, 2006). En effet, les hommes prédomineraient dans les disciplines scientifiques et techniques, les femmes étant sous-représentées dans les cursus informatiques (Drot-Delange, 2011 ; Valenduc, 2011). Cela s’expliquerait en raison d’une part, des « phénomènes d’auto-sélection » (Baudelot & Establet, 1992 ; Lahire, 1993), d’autre part, de « la forte imprégnation de la culture technique et informatique par le genre masculin » (Jouët, 2003, p. 61).

L’usage d’une technologie peut être « conceptualisé comme un construit social qui met en jeu des phénomènes d’appropriation, d’identité, de lien social et de rapports sociaux où se repèrent à chaque fois les marquages du genre » (Jouët, 2003, p. 59). Les usages des jeunes seraient donc étroitement liés aux formes d’éducation qui leur sont dispensées. Les garçons seraient initiés, dès l’enfance, à l’utilisation des outils informatiques et à leur fonctionnement alors que les filles seraient plutôt incitées « à développer des qualités d’attention aux autres, de responsabilité et d’affectivité » (Jouët, 2003, p. 61).

Dans le contexte scolaire, Rinaudo & al. (2008) observent des pratiques différenciées en fonction du genre chez les collégiens qui ont été équipés en ordinateurs portables par le conseil départemental d’Île-et-Vilaine. Si les filles s’investissent davantage dans les relations sociales et communicatives, les garçons sont plus attirés par les performances techniques de leur machine. Les chercheurs remarquent que « posséder un savoir technique est, pour les garçons, à la fois un signe d’appartenance au groupe de pairs et une marque de domination » (Rinaudo, Turban, Delande, & Ohana, 2008, p. 33). Ces éléments nous invitent donc à nous questionner sur la manière dont les garçons et les filles s’approprient leurs machines.

Méthodologie

Depuis le mois de novembre 2013, nous effectuons une recherche de type ethnographique dans le cadre de notre thèse de doctorat dans deux collèges du Val-de-Marne sélectionnés par la délégation académique au numérique éducatif (DANE) de Créteil. Une enquête par questionnaire a été lancée deux années consécutives pour comprendre comment les collégiens utilisent à l’école et en dehors les matériels informatiques dont ils ont été équipés par le conseil départemental du Val-de-Marne.

Le questionnaire est constitué de dix-neuf questions réparties en trois parties. Il a été élaboré avec l’équipe dirigée par Baron (Baron, Voulgre, Khaneboubi, Zablot, & Combemorel-Pauty, 2014), à partir des réponses formulées par les élèves lors d’une première phase exploratoire. Celle-ci visait à comprendre les contextes dans lesquels les ordinateurs étaient employés et à recenser les utilisations qui pouvaient en être faites par les élèves.

Dans la première partie du questionnaire, nous cherchons à mieux appréhender les usages que les élèves ont avec leur ordinateur portable en dehors des heures de cours. Nous les avons notamment interrogés sur les contextes (« à la maison », « au collège », « à la maison et au collège », « tu ne fais jamais cela ») dans lesquels ils les employaient en leur présentant une série d’activités. Parmi elles, il y a : « tu fais tes devoirs », « tu télécharges des jeux », « tu navigues sur internet pour rechercher des informations dans le but de faire un exposé », etc.

Dans la seconde partie, nous analysons la fréquence (« à tous les cours », « souvent », « parfois », « jamais ») d’usage des ordinateurs pendant les heures de cours ainsi que leurs représentations (« pas utile », « un peu utile », « utile », « très utile ») et ce, en fonction des disciplines d’enseignement.

Enfin, la dernière partie porte sur les représentations d’usages que les élèves attribuent aux filles, aux garçons ou aux deux sexes des ordinateurs portables. Il s’agit pour nous de mieux comprendre les écarts pouvant exister entre les usages et les représentations des élèves en fonction de leur genre.

Le questionnaire a été construit sur LimeSurvey et diffusé aux collégiens de deux niveaux – avec l’accord des chefs d’établissement et de la DANE – à la fin de deux années scolaires consécutives afin de suivre la même cohorte d’élèves. Ceux-ci y ont répondu soit pendant une heure de permanence, soit pendant une heure de cours en la présence d’un enseignant ou d’un assistant d’éducation et de la nôtre.

En 2013-2014, les 6e et 5e de quatre établissements scolaires l’ont réalisé [3]. Sur les 432 réponses complètes collectées, 60 % des élèves sont en 6e et 40 % en 5e. Par ailleurs, il y a respectivement 51 % des filles et 49 % des garçons qui y ont répondu.

En 2014-2015, la taille de notre échantillon est sensiblement identique, bien qu’elle soit plus modeste. Sur les quatre collèges concernés par notre recherche en 2013-2014, trois y ont à nouveau participé. Nous avons ainsi collecté 315 réponses complètes dans trois collèges. Parmi elles, 60 % des collégiens sont en 5e et 40 % en 4e. De plus, ce sont 52 % des filles et 48 % des garçons qui l’ont effectué.

Nous avons effectué des tris croisés en fonction des genres en utilisant le logiciel de traitement statistique Modalisa. Nous avons utilisé la technique de calcul de profils de modalités pour une variable. Cette technique avait pour objectif de nous permettre de voir s’il y existait des relations entre les variables et les modalités. Pour chaque variable de la modalité nominale, nous avons fait des tris croisés afin de déterminer s’il y avait des attractions avec d’autres. Il nous a paru intéressant de chercher des indices de liaison entre variables nominales en utilisant le pourcentage de l’écart maximum de Cibois [4].

Résultats

La représentation des élèves des utilisations des ordinateurs en classe en fonction des disciplines

En utilisant une échelle en quatre points, allant de « jamais » à « à tous les cours », nous avons demandé aux élèves de mesurer leurs usages des ordinateurs portables dans chaque discipline scolaire.

Les résultats obtenus sont peu significatifs les deux années consécutives sur cette question. L’analyse des réponses des collégiens ne met pas en relief de grandes différences entre les garçons et les filles sur les usages faits en classe avec les ordinateurs. En 2014, nous notons que si les filles disent les utiliser « parfois » en technologie, les réponses des garçons sont plutôt orientées vers la modalité « souvent ». Cela pourrait s’expliquer pour Baron et al. de la manière suivante : « les réponses sur les fréquences d’utilisation dans une matière donnée peuvent varier entre les élèves. Cela montre qu’à défaut d’une mesure quantitative précise de cette fréquence, l’expérience vécue est variable d’un individu à l’autre » (Baron, Drot-Delange, Khaneboubi, & Sedooka, 2010).

Les utilisations de l’ordinateur portable en dehors de la classe

Au plan des utilisations que les collégiens déclarent faire avec leur ordinateur portable en dehors de la classe, nous repérons peu d’attractions entre le genre des élèves et les emplois référencés pendant des entretiens exploratoires. Cela ne nous permet donc pas d’affirmer l’existence d’utilisations divertissantes ou d’utilisations scolairement situées de l’ordinateur portable.

En 2015, seule une proposition a des résultats très significatifs. Il s’agit de celle portant sur le fait de « naviguer sur internet dans le but de préparer un exposé ». Les réponses des filles sont davantage orientées vers les modalités « à la maison et au collège » et « à la maison » alors que celles des garçons sont axées sur « tu ne fais jamais cela ».

Les opinions des élèves sur les utilisations des ordinateurs portables

Une échelle de Lickert en cinq points, allant de « pas du tout d’accord » à « tout à fait d’accord », a également été utilisée pour demander aux élèves de donner leur niveau d’acquiescement sur plusieurs propositions articulées autour de la transgression, de l’attitude vis-à-vis de l’utilisation de l’ordinateur portable et de sa personnalisation.

Les résultats, très significatifs en 2014, indiquent que les règles sont plutôt contournées [5] par les garçons que par les filles. Il y a un fort lien d’interdépendance. En effet, ces dernières sont 76% à être attirées par la modalité « pas du tout d’accord » au fait de télécharger des jeux ; 31% des garçons déclarent être « tout à fait d’accord ». En 2015, les résultats sont peu significatifs sur cette question. Toutefois, les réponses des garçons restent orientées vers la modalité « tout à fait d’accord ».

Concernant l’attitude des élèves vis-à-vis de l’utilisation de l’ordinateur portable, des résultats significatifs ont été obtenus les deux années pour la proposition « utiliser l’ordinateur peut faire mal aux yeux ». Les réponses des filles sont plutôt orientées vers « ni d’accord, ni pas d’accord » alors que celles des garçons sont axées vers « pas du tout d’accord ».

Enfin, les résultats obtenus en 2015 pour la proposition « changer la couleur des icônes et de la barre de tâche » sont dans la continuité de ceux obtenus en 2014. Ils indiquent que les filles emploient davantage que les garçons les fonctionnalités leur permettant de personnaliser leur ordinateur. En effet, leurs réponses sont orientées vers « tout à fait d’accord » et « plutôt d’accord » alors que celles des garçons sont fortement attirées par la modalité « pas du tout d’accord ». À l’inverse des garçons, elles semblent donc davantage personnaliser leurs machines en changeant les couleurs.

L’attribution des utilisations en fonction des genres

Dans la dernière partie du questionnaire, nous avons demandé aux élèves de classer différentes utilisations de l’ordinateur en les attribuant soit aux filles, soit aux garçons.

Au plan des utilisations scolairement situées telles que se connecter au Cartable en Ligne (CEL) [6] dans le but de consulter ses notes, naviguer sur internet pour compléter ses leçons ou préparer un exposé, les résultats sont peu significatifs. Ils indiquent que les filles et les garçons sont plutôt attirées par la modalité « c’est autant l’un que l’autre », ce qui pourrait traduire soit une homogénéisation des pratiques, soit une méconnaissance des activités réalisées par l’autre genre.

Au plan des utilisations divertissantes, les résultats de la proposition « télécharger des jeux » sont très significatives. En effet, 60% des collégiens interrogés en 2015 sont attirés par la modalité « c’est les garçons qui font cela », ce qui fait écho aux recherches de Rinaudo & al. (2008) et nous interpelle sur la place occupée par les jeux en ligne dans les pratiques des jeunes.

Il en va de même concernant le fait d’utiliser une messagerie instantanée pour communiquer, naviguer sur internet dans le but d’écouter de la musique ou de regarder des vidéos ainsi que de jouer à des jeux en ligne, les réponses des filles et des garçons sont plutôt orientées vers la modalité « c’est autant l’un que l’autre ». Cela pourrait indiquer une réduction des stéréotypes de genre, notamment celles relatives aux pratiques médiatiques des jeunes qui semblent et ce, peu importe le genre, avoir développé un « réflexe relationnel » (Lardellier, 2016, p. 78).

Discussion et perspectives

La relation entre les TIC et le genre est évolutive puisqu’elle est étroitement liée à « la dynamique de l’innovation technique et l’innovation sociale » (Jouët, 2003, p. 59). Garçons et filles ont, sans doute, développé un réflexe relationnel avec le déploiement de nouveaux espaces de socialisation, ce qui pourrait expliquer l’homogénéité des résultats relatifs à l’attribution des pratiques médiatiques.

Néanmoins, des stéréotypes de genre demeurent. Saffont-Mottay, Oubrayrie-Roussel et Prêteur (2010) suggèrent que ceux qui sont « transmis aux adolescent-e-s et intégrés par eux au cours de la socialisation, susciteraient des valeurs et encourageraient des comportements nettement différenciés selon le genre » (p. 33). Baron et Bruillard (2008) proposent donc pour lutter contre eux de « promouvoir l’enseignement d’une culture de base sur les concepts généraux de l’informatique, une éducation aux médias, une meilleure information sur les métiers liés aux TIC, une action d’information ciblée vers les filles ». Tort, Drot-Delange et Mano (2016) énoncent des conclusions similaires : il est nécessaire, pour réduire les écarts, de proposer « un enseignement de l’informatique à l’école, obligatoire pour tous, et le plus tôt possible » en offrant aux filles une « expérience positive de découverte et de réussite ».

Ces éléments de réflexion nous amène ainsi à formuler l’hypothèse qu’une éducation à une culture numérique dans le cadre de l’École pourrait être un moyen de réduire les stéréotypes de genre et de favoriser l’émergence de projets professionnels chez les femmes davantage en lien avec l’informatique. Nous tenterons d’apporter des éclaircissements sur cette question du genre dans la suite de nos recherches.

Références bibliographiques

Baron, G.-L., & Bruillard, E. (2008). Technologies de l’information et de la communication et indigènes numériques  : quelle situation  ? Consulté à l’adresse http://sticef.univ-lemans.fr/num/vol2008/09r-baron/sticef_2008_baron_09.htm#Heading69

Baron, G.-L., Drot-Delange, B., Khaneboubi, M., & Sedooka, A. (2010). Genre et informatique : compte rendu d’une enquête par questionnaire sur les opinions d’élèves de lycée. Consulté à l’adresse http://www.epi.asso.fr/revue/articles/a1009c.htm

Baron, G.-L., Voulgre, E., Khaneboubi, M., Zablot, S., & Combemorel-Pauty, C. (2014). Rapport technique numéro 2 de la recherche ORDIVAL (Rapport de recherche) (p. 43). Paris : Université Paris Descartes. Consulté à l’adresse http://gl.baron.free.fr/wagons/ordival_juillet14.pdf

Baudelot, C., & Establet, R. (1992). Allez les filles  ! Paris : Editions du Seuil.

Dagiral, É. (2006). Genre et technologie. Terrains & travaux, 10(1), 194‑206.

Drot-Delange, B. (2011). Informatique et web  : quelle place pour les filles  ? Questions Vives. Recherches en éducation, (Vol.8 n°15). http://doi.org/10.4000/questionsvives.809

Jouët, J. (2003). Technologies de communication et genre. Réseaux, no 120(4), 53‑86.

Lahire, B. (1993). Christian Baudelot et Roger Establet, Allez les filles  ! Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 48(4), 1049‑1051.

Lardellier, P. (2016). Génération 3.0 : Enfants et ados à l’ère des cultures numérisées. Éditions EMS.

Rinaudo, J.-L., Turban, J.-M., Delande, P., & Ohana, D. (2008). Des ordinateurs portables, des collégiens, des professeurs, des parents : rapport de recherche sur le dispositif Ordi 35 2005-2007. Consulté à l’adresse http://www.marsouin.org/IMG/pdf/ordi_35_RAPPORT.pdf

Safont-Mottay, C., Oubrayrie-Roussel, N., & Prêteur, Y. (2010). Valeurs et attentes des collégiens et des collégiennes envers l’école  : une mixité à construire. Revue française de pédagogie. Recherches en éducation, (171), 31‑45. http://doi.org/10.4000/rfp.1889

Tort, F., Drot-Delange, B., & Mano, M. (2016). Filles et informatique : qu’en est-il du concours Castor  ? In Didapro 6. Consulté à l’adresse http://didapro6.sciencesconf.org/83674/document

Valenduc, G. (2011). Cycles de vie et carrières dans les métiers des TIC  : une perspective de genre. tic&société, (Vol. 5, n° 1). http://doi.org/10.4000/ticetsociete.939

Article version PDF

[1Des équipements informatiques ont été distribués par les conseils départementaux aux collégiens landais en 2001, à ceux des Bouches-du-Rhône en 2003, d’Île-et-Vilaine en 2004, de Corrèze et de l’Oise en 2008, et enfin du Val-de-Marne en 2012

[3Les établissements scolaires dans lesquels le questionnaire a été diffusé ont été sélectionnés par la DANE de Créteil. Parmi eux, les deux collèges dans lesquels nous menons notre recherche de type ethnographique sont également concernés.

[4http://www.modalisa.com/pdf/CiboisPEM.pdf consulté le 17/04/16

[5Nous parlons de contournement dans la mesure où il s’agit d’une part, d’un équipement « destiné au collégien dans un but éducatif et pédagogique » (Source : https://ordival.valdemarne.fr/ordival/public/documents/Convention%20Ordival.pdf consulté le 26/04/16 ). D’autre part, les chartes numériques des collèges dans lesquels nous effectuons notre recherche stipulent que les élèves s’engagent en premier lieu à « accéder uniquement aux ressources numériques à des fins exclusivement pédagogiques ou scolaires » lorsqu’ils emploient des matériels informatiques au sein de l’établissement ; en deuxième lieu, « à ne pas installer de logiciels sans autorisation de l’enseignant ou d’un autre adulte référent » (Source : charte numérique des collèges).

[6Le CEL est l’environnement numérique de travail proposée par l’académie de Créteil.


 

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