Adjectif : analyses et recherches sur les TICE

Revue d'interface entre recherches et pratiques en éducation et formation 

Barre oblique

Téléphone portable et apprentissage mobile du français en Afrique subsaharienne (TEPAMF) : une expérience menée au Cameroun

mardi 11 novembre 2014 Marcelline Djeumeni-Tchamabé

Pour citer cet article :

Djeumeni-Tchamabé, Marcelline (2014). Téléphone portable et apprentissage mobile du français en Afrique subsaharienne (TEPAMF) : une expérience menée au Cameroun Adjectif.net [En ligne], mis en ligne le 11 novembre 2014. URL : http://www.adjectif.net/spip/spip.php?article321

Résumé :

Ce texte relate un projet mené dans le domaine de l’apprentissage de la lecture à l’aide de téléphones portables

Mots clés :

École élémentaire, Cameroun, Lecture, Téléphonie mobile

par Marcelline Djeumeni-Tchamabé, Université de Yaoundé I
École Normale Supérieure

Contexte

Lire, écrire et compter sont des compétences clés de l’école primaire qui vont évoluer vers des compétences impliquant des approches instrumentales.

Les méthodes pédagogiques d’apprentissage de la lecture sont parfois remises en cause (Dumontier, 1990 ; Ecalle, 2003). Selon les États généraux de l’éducation (1995), les approches actuelles globale ou syllabique ne répondraient pas aux attentes des parents et des éducateurs (enseignants).

La littérature scientifique fait état de nombreux instruments numériques utilisés pour apprendre à lire : IPAD, IPhone, tablettes et logiciels spécifiques seraient susceptibles d’être utilisés (Villemonteix et al, 2014) à des fins d’aides à la communication orale et écrite, pour améliorer l’autonomie des élèves, leurs perceptions visuelles et auditives.

Des recherches menées en Afrique montrent que des pays francophones ont fait l’expérience de ces outils multimédia liés au téléphone pour l’enseignement de la lecture (Ifadem, 2013), à Madagascar (2012), en Côte d’Ivoire (2012), ou au Bénin. Plusieurs rapports peuvent être mentionnés [1].

Notons aussi, qu’une recherche menée en 2013-2014 dans le cadre du projet SUPERE-RCF (SUpervision PEdagogique et Ressources, Recherche Coopérative Francophone) [2] auprès de 35 futurs enseignants d’une filière d’éducation de formation de formateurs (enseignants et inspecteurs du primaire) a montré que tous ces étudiants possédaient au moins un téléphone portable (ordinaires ou multimédias).

Ainsi, l’objet de cet article est de présenter un projet expérimental à propos d’un cours de Technologies de l’Information et de la Communication en Éducation auprès de ces étudiants qui possèdent un téléphone portable afin de comprendre comment ces téléphones portables peuvent être utilisés par les enseignants en formation lors d’un stage en école primaire, pour le temps d’une séquence de lecture auprès d’élèves.

À partir d’un exemple d’une leçon menée en classe du niveau I (Cours Préparatoire), avec des élèves âgés de 6 à 8 ans, au cours de l’année scolaire 2013-2014 par un seul étudiant, nous interrogeons ici, les apports de ce projet en termes méthodologiques.

Nous expliciterons brièvement des éléments de cadrage théorique et les objectifs du projet ainsi que ses principales phases de déroulement. Nous présenterons notre méthodologie de recherche et discuterons de nos résultats et de leurs limites.

Cadre théorique et objectifs du projet

Ce projet expérimental s’inscrit dans le champ de la didactique des langues avec plusieurs volets et notamment la didactique action, recherche et formation (Astolfi, 2006).

L’aspect action concerne la mise en œuvre pratique du projet dans une classe ordinaire avec une population d’apprenants en situation d’enseignement - apprentissage. L’aspect recherche, quant à lui, vise à étudier les méthodes et pratiques d’enseignement du français alors que le volet formation implique les futurs éducateurs qui sont formés à l’introduction des technologies éducationnelles pour l’enseignement du français. Dans cette perspective, les élèves-professeurs sont impliqués dans le processus depuis le début jusqu’à la fin. Ils sont ainsi amenés à réfléchir à un problème d’éducation, à analyser selon le cadre de la littérature scientifique les moyens de résoudre le problème et à explorer des pistes contextuelles de mise en œuvre en cours de formation.

La formation a pour objectif d’améliorer les compétences des enseignants dans l’utilisation du téléphone portable pour l’enseignement de la lecture chez les apprenants à l’École Normale Supérieure de Yaoundé (ENS) ; l’enseignement vise à :

  1. mieux comprendre le phénomène de manque de compétences de lecture chez les apprenants,
  2. comprendre comment motiver les enfants à lire,
  3. comprendre comment satisfaire des besoins liés au manque de manuels.

Indications méthodologiques

Il s’agit, dans cet article, de relater un cas d’étude, au cours duquel 14 élèves ont été exposés à la prononciation correcte des syllabes pour l’apprentissage du français, à appréhender des mots, et dont les parents ont été impliqués pour utiliser leur propre téléphone portable.

L’expérience du téléphone portable pour l’enseignement de la lecture s’est déroulée dans une école primaire avec des apprenants d’une des classes du niveau I (Cours Préparatoire) âgés de 6 à 8 ans au cours de l’année scolaire 2013-2014. L’école compte 500 élèves et se situe dans un quartier défavorisé de la capitale camerounaise. Privée, laïque et francophone, elle comprend un centre de ressources multimédias pour initier les écoliers à l’informatique et aux nouvelles technologies.

L’expérience a comporté 3 grandes phases.

La première phase commence par la compréhension des difficultés de lecture des écoliers. Un texte de lecture est proposé aux enfants et une production orale individuelle est enregistrée pour chacun. Cette production fut ensuite analysée par les futurs enseignants de l’ENS, avec l’enseignant titulaire de la classe, pour dresser des profils de lecture des apprenants et mettre en exergue des besoins. Les analyses ont permis alors d’élaborer un plan de leçon expérimentale à enseigner et de choisir des formats de ressources (textes, sons et images).

La deuxième phase consiste à produire les ressources adaptées au niveau de la classe et comportant les sons à étudier par les écoliers. Un enseignant [3] de l’école Polytechnique de Yaoundé s’est chargé de réaliser les vidéos, de numériser les textes de lecture en les scannant puis en les transformant aux formats MP3 et MP4 de sorte que, pour chaque séquence de leçon, il y ait un texte en version audio accompagné d’une vidéo qui permette de montrer la leçon. Cette étape de préparation a été assez longue, notamment parce qu’il a fallu vérifier après la conception et la conversion des ressources, que l’on puisse accéder aux ressources de façon correcte sur plusieurs modèles de téléphone portable.

La troisième phase a consisté à dispenser une leçon aux élèves selon le schéma de la fiche disponible en annexe à cet article. L’utilisation du téléphone de l’enseignant en formation par les élèves était prévue de façon individuelle et successive.

Après l’expérience, l’enseignant en formation a mené un entretien avec les écoliers, les parents et l’enseignant pour recueillir les points de vue.

Nous abordons dans la partie suivante quelques éléments réflexifs de cette étude de cas.

Résultats et limites de l’expérience

La procédure choisie consistait à faire écouter une bande audio aux écoliers, à lire ensuite un texte affiché sur l’écran du téléphone. Les écoliers devaient lire entièrement le texte en faisant défiler celui-ci grâce au bouton « avancer – reculer » du téléphone. Tous les textes ont été enregistrés sur la carte mémoire du téléphone. Les textes scannés permettent de faire la lecture.

Ce cas ne concerne que 14 élèves et n’a donc qu’une valeur indicative. Il nous semble néanmoins susceptible de suggérer des pistes d’investigations pour l’avenir.

Nous avons pu noter la dextérité des élèves à utiliser l’artefact. Avec le téléphone, certains essayaient le zoom de l’appareil pour modifier la taille des images. De l’opinion des écoliers cette approche les motive à la lecture. Néanmoins, nous ne pouvons pas affirmer que les élèves ont progressé grâce à l’écoute multiple des enregistrements sur le téléphone. Nous ne savons pas exactement combien d’écoutes les élèves ont pu réaliser à l’école ou à la maison et quelles étaient réellement les conditions des écoutes au domicile.

Les parents ont accepté d’utiliser leur téléphone pour l’expérience. Les ressources (leçons audio, vidéo et textes de lecture numérisés) ont donc été installées sur les cartes mémoires de leurs téléphones. Les parents ont signalé l’envie des enfants par les réclamations pour utiliser le téléphone. Certains ont dit qu’ils avaient parfois utilisé des écouteurs pour isoler l’enfant et limiter le bruit que faisait le téléphone dans la maison. D’autres ont indiqué qu’ils n’avaient pas pu accéder à toutes les ressources. Globalement, ils semblent percevoir le téléphone, d’une part, comme un moyen pour occuper utilement les enfants à la maison [4] et, d’autre part, comme un moyen d’introduire les technologies à l’école.

Habituellement, une leçon de lecture au niveau 1 a une durée comprise entre 15 et 20 minutes sur deux périodes dans une journée de classe, soit la première dans la matinée et la seconde dans l’après-midi. Il n’a pas été possible de tenir ces délais. Les passations audio individuelles ont été trop longues. Dans un second temps, et compte tenu de l’absence d’écouteur, il a été possible au final, de faire des écoutes en amplifiant le son du téléphone grâce à des baffles d’un ordinateur pour que tous les participants du groupe puissent écouter la leçon en même temps, ce qui gagne du temps mais perd le caractère d’individualisation.

L’enseignant de la classe a émis des craintes concernant le bruit lié aux écoutes successives de la version audio, réalisées sans casque ni écouteur. Cependant, elle pense que la méthode peut être utilisée pour renforcer l’écoute chez des élèves ciblés en utilisant des ressources supplémentaires pour prendre en compte les différences entre les apprenants. Le fait d’avoir impliqué les parents lui semble bénéfique. L’artefact semble être le prétexte à communiquer avec les parents et à leur donner un retour sur les leçons menées en classe, ici de lecture.

Enfin, notons que le temps pour construire les ressources est conséquent, d’autant que l’enseignante en formation n’est pas encore familiarisée avec la scénarisation et encore moins à l’adaptation de leçons pour téléphones. L’expérience lui a cependant été bénéfique et, ayant reçu un appui technique, elle saura mieux anticiper les étapes pour enregistrer les contenus dans les formats mobiles.

Conclusion

Si le téléphone est susceptible de soutenir des collaborations avec les parents et de permettre de nouvelles activités à la maison pour les devoirs ou à l’école, comme l’auto-évaluation de ses propres performances de lecture grâce à la fonction « enregistrer » du téléphone, de nombreuses contraintes et problèmes subsistent, qui mènent à de nouveaux questionnements.

  • D’un point de vue collaboratif, il s’agit de comprendre comment s’appuyer sur un réseau d’enseignants pour partager les ressources construites et quels rôles les parents peuvent jouer.
  • D’un point de vue technique, il s’agit de former les futurs enseignants à l’élaboration de documents pour téléphones. Il serait donc nécessaire qu’ils puissent construire des compétences techniques comme la prise de vues, prise de sons, captures vidéos et implémentation dans des formats sur les téléphones mobiles.
  • D’un point de vue financier, il s’agit d’évaluer les coûts et d’élaborer un budget équilibré pour l’achat d’écouteurs ou d’amplificateurs et le cas échéant, de plusieurs téléphones avec des cartes mémoires suffisamment grandes, sans oublier les coût de batteries et rechargements.
  • Dans le cadre de cette expérience, tous les enfants ont accompli des progrès par rapport à leurs compétences de départ et ont appréhendé le sens d’un texte simple.
    Par ailleurs, ils ont pu mener une lecture silencieuse et oraliser dans le souci communicatif. Ils ont aussi démontré un degré de compréhension de textes de cinq à huit lignes relatif à la vie courante et constitué de phrases simples et courtes. La présentation en vidéo des images des situations a aidé à comprendre rapidement le texte, d’accéder aux gravures et de confronter sa prononciation et sa lecture avec celle de l’enseignant.

Enfin, nous pouvons faire l’hypothèse que la présentation en vidéo a permis une compréhension plus rapide des textes.

Nous interrogeons à présent les moyens par lesquels ce type d’utilisation technologique peut être soutenu par les acteurs de supervisions pédagogiques afin de :

  • pallier à un manque de ressources audio et papier (imagiers, textes),
  • améliorer l’apprentissage et le renforcement des langues notamment,
  • expérimenter des pédagogies différenciées selon les niveaux et rythmes d’apprentissages des élèves,
  • mener des réflexions concernant les pratiques pédagogiques installées.

Un des défis, désormais, serait de pouvoir étendre ce type d’expérience dans d’autres écoles, d’autres régions, d’autres pays, notamment en Afrique subsaharienne et francophone, afin de comprendre comment les superviseurs ou autres acteurs et tuteurs pourraient guider les enseignants dans l’enseignement du français à partir d’un téléphone portable.

Références bibliographiques

Astolfi, JP., (2006) La Didactique des Sciences. Que sais – je Paris : PUF

Bulletin de l’INSEE, n°777 mai 2001.disponible à l’adresse www.insee.fr

Dumontier, F. De Singly Thélot, C. (1990) La lecture moins attractive qu’il y a 20 ans revue Economie et statistiques N°233

Ecalle, J. (2003). Développement des processus d’identification des mots écrits une étude transversale entre 6 et 8ans. Revue rééducation orthophonique. Vol .41 N°213 pp 77-96

IFADEM (2013). Retour d’expérience de l’utilisation du mobile dans le dispositif de formation continue des enseignants du primaire à Madagascar. Rapport de recherche sur l’apprentissage assisté par mobile à Madagascar. www.ifadem.org/sites/default/files/divers/rapport_de_techerche_mobile_madagascar_dec_2013.pdf (site consulté le 29 juillet 2014

Villemonteix F., Hamon D., Nogry S., Sejourné A., Hubert B., Gélis J-M., (2014). Expérience tablettes tactiles à l’école primaire Ex.Ta.T.E. Rapport final – avril 2014. URL : Ce projet expérimental s’inscrit... (lien consulté le 31 juillet 2014).

République du Cameroun (1995). États Généraux de l’Éducation. Journal officiel.

SUPERE : Supervision pédagogique et Ressources Electroniques projet francophone multipays Ifadem 2013-2014

Fiche technique du projet

Equipe du projet

  • ENS de Yaoundé. Cette institution est représentée par Marcelline DJEUMENI TCHAMABE, enseignant – chercheur dans cette institution depuis 2008. Elle est docteur de l’université Paris Sorbonne en Sciences de l’éducation. Ses intérêts de recherche portent sur les technologies éducatives et notamment la formation des formateurs. Elle a mené plusieurs recherches sur l’intégration pédagogique des TIC, les écoles pionnières, les pratiques pédagogiques des éducateurs avec les TIC. Elle est auteur d’un livre et de plusieurs articles. Voir le site de l’institution à l’adresse www.ens.cm
  • ENSP de Yaoundé. Cette institution est représentée par Bernabé BATCHAKUI, enseignant – chercheur à l’ENSP depuis 2008. Docteur/PhD de l’Université de Yaoundé en Sciences de l’ingénieur, option génie informatique. Ses intérêts de recherche portent sur l’ingénierie de la connaissance, notamment sur la gestion des contenus de formation avec pour objectif la réduction : de la distance transactionnelle enseignant-apprenant-contenus et la charge cognitive des environnements d’apprentissage. Il est auteur de nombreux articles dans le domaine du e-Learning. Voir le site de l’institution http://www.polytechnique.cm/enseignant/GI_cv_Batchakui

Partenaires

  • Inspection d’un arrondissement de Yaoundé
  • Une école primaire privée laïque à Yaoundé.

Bénéficiaires

  • 1 Bénéficiaires directs
    Les écoliers de l’école

Les enseignants de l’école

Les parents d’élèves

Les futurs éducateurs de l’ENS de Yaoundé

  • Bénéficiaires indirects
    D’autres écoles primaires

Des enseignants dépendant de cette inspection

Fiche de Lecture numéro 23 du Lundi 12 Mai 2014

Discipline : français

Domaine : lecture

Titre : le son /ch/ 

Durée : 30min x 2x3

Outil pédagogique et références : Les Lauréats en Français P.64

Support pédagogique : Téléphone : le texte audio, les illustrations du livre filmées ; la vidéo ; les exercices de lecture de texte de 5 à 6 lignes environ

OPO : lire et écrire les mots contenant les sons /ch/

 ressortir les mots clés et les sons à étudier ;

 identifier des sons et écriture des graphies du son ;

 combiner les syllabes et les lire ;

 lire entièrement le texte

1ere séance

EtapesOPIActivités du maîtreActivités des élèvesDurée
Révision Mise en situation de lecture. C’est la première séance de lecture de la semaine et l’enseignant évalue l’activité entraîne – toi à lire que les élèves avaient à faire à la maison.Insistance est faite pour entendre les élèves sur des mots suivants contenant des sons étudiés précédemment :Une corbeille – un orteil – un quotidien – une abeille. Les élèves lisent individuellement dans leur manuel de lecture 10 mn
Découverte du texte de lecture du jour avec support vidéo Observer les images Le maître tient le téléphone et Demande d’observer les images.-fait nommer les images par les élèvesUn bûcheron portant une hache et une pioche à manches longues débordant d’un sachet clair. observent attentivement-nomment les images qu’ils voient sur le téléphone 10 mn
Identification auditive du son/Ch/ Identifier le son étudié dans les mots à partir du téléphone et un haut-parleur Le maître -prononce les mots les uns après les autres en insistant sur le son /ch /-il pose des questions aux élèves sur les mots qu’ils entendent et sur le son qui revient régulièrement dans les tous les prononcés ;- Il insiste dans sa bande audio sur la prononciation du son étudié/ch / -écoutent attentivement-répondent : les sons/ch/- ils écoutent 10 mn

2e séance

EtapesOPIActivités du maîtreActivités des élèvesDurée
Révision Réviser les sons /ch/ -demande de donner oralement des mots contenant les sons /ch/ -donnent des mots. 5mn
Reconnaissance auditive Identifier à l’oral la place du son dans un mot Donne le téléphone aux élèves à tour de rôle individuellement qui écoutent une série de mots et décident si oui ou non le mot contient le son étudié et si oui donne des précisions sur la place du son dans le motL’ élève lit les mots contenant le son /ch / moustache– chipe – pistache etc… le maître fait avancer et réguler la bande audio-prononce les mots suivants : Manche - Hache – Echine - Chiche Chaque élève a environ 1mn pour identifier et répondre :-à la fin-à la fin-au milieu-au début et à la fin 15mn
Identification visuelle Reconnaître par la vue le son dans un mot écrit (à l’écran, dans un livre ou au tableau) -Donne le téléphone aux élèves à tour de rôle individuellement qui lisent une série de mots et décide si le mot contient le son étudié et si oui donne des précisions sur la place du son dans le motLes autres élèves l’écoutent prononcer le son /ch / dansmoustache– chipe – pistache etc… le maître fait avancer et réguler la bande audio.La musicalité du son est mise en avant -IdentifientLe son dans les mots écrits, la position du son 10mn
Ecriture de la graphie du son Ecrire les différentes graphies des sons /ch/ -Le maître invite les élèves à reproduire les graphies du/son/ dans le vide, puis le refait en même temps que les élèves- il écrit ces graphies au tableau en script et cursive-fait passer quelques élèves au tableau pour représenter le son les autres élèves utilisent leurs ardoises -observent attentivement en imitant à chaque fois le maître-écrivent sur leur ardoise-écrivent ces graphies au tableau. 5 mn

3e séance

EtapesOPIActivités du maîtreActivités des élèvesDurée
Révision Vérifier l’acquisition de la reconnaissance auditive et visuelle Fais réécouter les mots et transcrire ce qu’ils entendent sur leurs ardoises. 5mn
Formation des syllabes, des mots,(Combinatoire) et des phrases. Combiner les sons aux voyelles pour avoir des syllabes qui seront utilisées pour former des mots. Le téléphone est utilisé par le maître qui fait écouter et lire les syllabes.Il invite ensuite les élèves individuellement à observer les combinaisons des syllabes.Fait combiner les sons aux voyelles pour avoir des syllabes.Ch- é = ché : marchéCh -a = cha : chatCh-o = cho : chocolatCh -i = chi : chicheCh - e = che : bibiche-demande de construire des phrases avec les mots formés.-guide la construction de la maison du son -combinent et lisent:Ché – cha – cho – chi ……-construisent des phrases.1) Bibiche a vu un chat au marché.
8mn
Lecture des syllabes, des mots et des phrases. Lire des textes comprenant le son étudié Fait lire les syllabes, les mots et les phrases formés sur l’écran. L’image photographiée du manuel de lecture au programme -lisent individuellement les syllabes, les mots et les phrases formées. L’ordinateur est associé pour amplifier le son 7mn
Lecture de la maison des syllabes Lire les mots de la maison de chaque syllabe. -Il réfère les élèves à la rubrique ‘’je lis les mots’’ de sa leçon filmée -lisent les maisons des différentes syllabes filmés ou scannées de la page 98 du manuel de l’élève.Les élèves lisent silencieusement et à haute voix
Evaluation lire des textes et faire des exercices - invite les élèves à lire des textes-Vérifie la prononciation- Vérifie la compréhension-à compléter les exercices de la page 95 de leur manuel de l’élève-Invite les élèves à travailler avec les parents à domicile. -lisent individuellement-entourent, soulignent et complètent les syllabes et les mots avec le son /ch/ dans leur manuelAu programmeCeux qui n’ont pas de manuel travaillent sur des papiers imprimés par le maître 10 mn
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