Dans le dernier numéro publié de la revue DMS (en hommage à François Villemonteix), on note un appel à débat / discussion sur le thème :
Voici les questions soulevées, pour lesquelles des contributions sont attendues (cf. le lien hypertexte plus bas).
- "Serions-nous donc aujourd’hui dans une dynamique politique, sociale, économique, technologique, etc. qui rendrait ce changement de paradigme d’enseignement et d’apprentissage et ce renouvellement des pratiques ingénieriales incontournable ? Si tel est le cas, à quelle(s) demande(s) cette transformation répond-elle aux niveaux macro-, méso- et micro-sociaux et quelles pourraient être les conditions de sa pérennisation ?
- Le passage de l’artisanat à la standardisation qui constitue l’un des fondements de l’ingénierie pédagogique s’est-il réalisé dans les universités ? Qui sont les acteurs de l’ingénierie aujourd’hui et comment les former pour demain ? A quoi ressemble la « cuisine » de l’enseignant au quotidien dans le contexte d’hybridation des formations, des Mooc et de la multiplicité des environnements (personnels) d’apprentissage ?
- Les changements observés touchent-ils à l’ingénierie pédagogique elle-même ou aux modèles de design, plus sensibles au contexte (approches pédagogiques, technologies utilisées, etc.) ?
- Comment concilier la rigueur prescriptive de l’ingénierie pédagogique avec la nécessité de s’ajuster aux spécificités des apprenants et à leurs usages ? En d’autres termes, une ingénierie non prescriptive est-elle possible ?"