Adjectif : analyses et recherches sur les TICE

Revue d'interface entre recherches et pratiques en éducation et formation 

Barre oblique

Les enjeux de l’intégration de l’eTandem en didactique des langues-cultures étrangères : interactions entre apprenants et dynamique institutionnelle dans un dispositif universitaire sino-francophone

Synthèse de thèse
mardi 22 août 2017 J. Wang-Szilas

Pour citer cet article :

Wang-Szilas, Jue (2017). Les enjeux de l’intégration de l’eTandem en didactique des langues-cultures étrangères : interactions entre apprenants et dynamique institutionnelle dans un dispositif universitaire sino-francophone. Adjectif.net Mis en ligne mardi 22 août 2017 [En ligne] http://www.adjectif.net/spip/spip.php?article436

Résumé :

Cette contribution présente une synthèse d’une thèse de doctorat, sous la direction de M. Laurent Gajo et M. Joël Bellassen, inscrite dans les champs de la didactique du chinois langue-culture étrangère (CLCE), de la didactique du français langue-culture étrangère (FLCE), de la communication médiatisée par ordinateur (CMO) et de l’analyse des interactions d’apprentissage.

À partir de notre expérience de conception d’un dispositif intitulé « eTandem chinois-français », nous avons effectué deux analyses pour comprendre l’ensemble de ce dispositif en tant que système d’activités humaines et les interactions entre apprenants. Cette synthèse de thèse se focalise uniquement sur l’analyse qui s’appuie sur l’ingénierie pédagogique et l’intégration institutionnelle du dispositif.

Mots clés :

Apprentissage des langues, eTandem, Théories de l’activité

Contexte : projet eTandem chinois-français

L’apprentissage en eTandem a pour origine l’apprentissage en tandem qui permet à deux locuteurs de langues maternelles différentes de communiquer pour mener ensemble leur apprentissage en s’aidant l’un et l’autre. Les échanges en eTandem ont montré leur potentiel pour améliorer à la fois les compétences linguistiques et interculturelles (Belz et Müeller-Hartmann, 2003) ainsi que l’autonomie de l’apprenant (Kötter, 2003).

L’importance de l’institutionnalisation de l’apprentissage en tandem a été soulignée par de nombreux projets et chercheurs (Chambers et Bax, 2006 ; O’Dowd, 2010) : avec des soutiens pédagogiques différents, il permet une entrée rapide dans la communication en langue cible entre les partenaires, communication quantitativement beaucoup plus importante que dans une classe de langue. Ces potentiels constituent le point de départ du projet eTandem chinois-français.

A partir d’un projet pilote (Wang, Berger et Szilas, 2011) initié en 2009 entre l’Unité des études chinoises de l’Université de Genève et le Département de français de l’Université du Hubei, un cours eTandem chinois-français destiné aux étudiants de deuxième année a été conçu et implémenté dès l’année académique 2010-2011.

Ce projet a été conçu pour répondre aux besoins des apprenants des langues-cultures chinoises et françaises, pour développer leurs compétences linguistiques et interculturelles ainsi que leur autonomie, dans un processus d’apprentissage collaboratif de leur langue et cultures respectives, en modes asynchrone et synchrone. Des étudiants du Département chinois d’Inalco ont rejoint le projet à partir de 2012-2013. Depuis l’année académique 2013-2014, ce dispositif est intégré, sous des formes différentes, dans le cursus de chaque établissement.

ADDIE itérative
Le scénario pédagogique du dispositif eTandem chinois-français est issu du modèle d’ingénierie pédagogique ADDIE [1], dans sa version itérative (figure 1).

Figure 1 : modèle de scénario pédagogique pour le cours eTandem chinois-français basé sur le modèle ADDIE

La perspective « ingénierie » de ce projet se manifeste dans la prise en compte de la complexité d’une situation réelle, dans la difficulté d’identifier et d’étudier toutes les caractéristiques de cette situation, dans la collaboration entre chercheurs et praticiens et, enfin, dans son intégration institutionnelle progressive.

Le projet a donc évolué de manière cyclique pendant cinq années (2009-2014), chaque cycle menant à un produit qu’il s’est agi de réévaluer au cours du cycle suivant et ce, aussi longtemps que jugé nécessaire. Voici un calendrier qui synthétise les principales phases du projet :

  • Année académique 2009-2010 : projet pilote
  • Année académique 2010-2011 : première mise en place du dispositif
  • Année académique 2011-2012 : intégration curriculaire initiale du dispositif
  • Année académique 2012-2013 : intégration du dispositif dans le cursus
  • Année académique 2013-2014 : exploitation du dispositif pour les cours en présentiel

Scénario pédagogique et déroulement
Ce cours est destiné aux étudiants de deuxième année, pour le premier semestre, durant 12 semaines, soit une heure d’échange par semaine. Le scénario pédagogique et le déroulement du cours eTandem chinois-français se présentent dans les deux tableaux ci-dessous :

Tableau 1 : scénario pédagogique type pour un dispositif eTandem

Dès l’inscription au cours, une formation présentielle est organisée dans chaque établissement avant le début des échanges. Les participants doivent ensuite entrer dans le forum « tandem matching » pour trouver leurs partenaires. Ils se présentent l’un à l’autre en langue cible et cherchent à lier connaissance avec d’autres étudiants pour trouver leur partenaire de tandem.

Avant chaque échange en ligne avec son partenaire, chaque apprenant consulte d’abord les documents autour du thème de la semaine sur Moodle et prépare l’échange. Ces documents thématiques se composent des consignes à réaliser pour la tâche illustrant le thème, de textes, fichiers audio, exercices, etc.

Pendant l’échange, les étudiants accomplissent trois tâches, pour lesquelles ils sont encouragés à utiliser tous les outils à disposition (webcam, clavardage, moteur de recherche, Smartphone, etc.) afin d’enrichir l’échange :

  • Exposer (20 minutes) : les étudiants décrivent une personne ou un endroit, racontent une expérience, etc. dans la langue étrangère (L2) de chacun,
  • Interagir (30 minutes) : les étudiants se posent les questions tirées des consignes, en pratiquant les structures et le vocabulaire proposés en L2,
  • Communiquer (20 minutes) : ils discutent autour d’un thème en langue maternelle (L1) et L2.

Après l’échange, chaque apprenant complète un rapport d’échange en ligne puis écrit un résumé des propos de son partenaire dans sa propre langue et dans le forum ouvert à cet effet. Le tutorat se fait au cours de toute la procédure, de manière asynchrone (par courrier électronique) ou synchrone (par l’outil de visioconférence). L’évaluation du dispositif est effectuée par le système d’évaluation des cours officiel de l’Université de Genève. Et la crédidation est conçue selon les exigences institutionnelles de chaque établissement, elle comprend les réponses à un sondage et les résumés.

Questions de recherche

Un regard longitudinal porté sur le développement de ce dispositif, sur la rencontre interdisciplinaire et interculturelle, sur la conception des tâches communicatives en situation réelle et sur l’intégration progressive dans les curricula universitaires, ainsi que sur de nombreux défis que nous avons rencontrés, nous a conduit à élaborer les questions suivantes : quels sont les facteurs importants dans un dispositif eTandem chinois-français pour influencer les dynamiques de ce dispositif ? Comment ces facteurs sont-ils reliés entre eux ?

Méthodologie

Pour répondre à ces questions, nous avons effectué une analyse mettant l’accent sur une étude systémique du dispositif eTandem chinois-français. Cette étude systémique nous permet non seulement d’observer le dispositif avec une approche holistique, mais aussi de prendre en compte les relations et contradictions entre les différents facteurs qui influencent le développement et la réussite du projet à différents niveaux : institution, enseignant et apprenant.

Le modèle d’Engeström (« Structure of Human Activity Model ») et la méthodologie « Activity Notation » de Mwanza (2001) ont été utilisés comme outils d’analyse des données, rassemblant des questionnaires, les évaluations institutionnelles, les bilans du cours, les traces de travail sur la plateforme, les tests oraux et des entretiens.

Le modèle d’Engeström incorpore les éléments nécessaires à un système d’activité qui contient les personnes qui s’engagent dans cette activité (« Subject », « Object » et « Community ») et les médiateurs de ces activités (« Tools », « Rules » et « Division of Labour »). Ce modèle nous a permis d’identifier sept éléments nécessaires, dynamiques et évolutifs (Blin, 2013) dans le dispositif eTandem étudié, à partir du contexte et de notre point de vue (figure 2) : l’apprenant, l’enseignant, l’institution, les technologies, la distribution de travail, les objectifs et le résultat d’apprentissage.

Figure 2 : le système des activités du dispositif eTandem chinois-français (d’après le modèle d’Engeström, 1987)

Pour localiser et analyser les contradictions, nous avons appliqué la méthodologie « Activity Notation » de Mwanza (2001) et nous décomposons le système en triangles de sous-activité (« sub-activity triangle »).

Tableau 2 : décomposition du système des activités (adapté de Mwanza, 2001)

Nous avons répertorié les contradictions du point de vue des apprenants et du point de vue de la communauté :

  • Les contradictions entre apprenant et outils, règles (ici, institutionnelles) et division du travail dans le processus d’apprentissage pour atteindre les objectifs.
  • Les contradictions entre communauté et outils, règles (ici, institutionnelles) et division du travail dans le processus par lequel la communauté aide les apprenants à atteindre les objectifs.

Résultats

Cette méthode nous a permis d’identifier des contradictions du point de vue de l’apprenant : entre la capacité technologique des apprenants et les outils TIC proposés par les conceptrices, entre tâches contrôlées (didactisées) et tâches libres (improvisées), entre l’organisation des échanges (horaires, lieu, nombre d’étudiants, etc.) et le développement de l’autonomie des étudiants ayant des profils éducatifs et culturels très différents, entre le niveau des compétences langagières des apprenants et leur motivation, entre les statuts du dispositif dans le cursus de chaque établissement.

Le décalage des niveaux langagiers entre apprenants peut être fréquemment noté dans ce type de projet, mais une bonne conception des tâches qui donne aux apprenants le choix entre des tâches ouvertes ou fermées, improvisées ou didactisées, permet de compenser avantageusement cette différence.

Le statut du cours (crédité ou non) peut influencer la motivation : ceci peut se manifester avec une participation asymétrique des apprenants, observée lors de notre analyse. La contribution asymétrique s’observe sur le plan du respect du principe de réciprocité, du temps alloué à l’étude de la langue cible, des efforts consentis et des stratégies développées de la part des natifs pour aider les non natifs.

Du point de vue de l’enseignant, nous avons identifié trois contradictions principales : la contradiction entre le contrôle de l’apprentissage par l’enseignement dans la classe et la liberté laissée aux apprenants pour gérer leur apprentissage ; les conceptions contradictoires du soutien pédagogique à distance (contrôle vs autonomie) et la divergence de conceptions pédagogiques entre enseignants de culture différentes.

De manière générale, nous avons constaté que la capacité technologique concerne non seulement les apprenants, mais aussi les enseignants. Pour la conception du dispositif, il est important de prendre en compte l’écart entre les outils (TIC) habituellement utilisés par les apprenants, les enseignants et ceux proposés par le dispositif.

Du point de vue institutionnel, nous avons aussi constaté que le soutien institutionnel au sein de chaque établissement exerce une influence directe sur l’organisation de la communauté et sa dynamique opérationnelle. Les enjeux de l’intégration de ce cours eTandem dans le curriculum fait encore l’objet d’une réflexion des différents partenaires : compatibilité des tâches dans le cursus, équilibre de la répartition du nombre d’étudiants, espace-lieu des échanges (dans ou hors de la salle de classe), équilibre entre l’échange en eTandem et les autres contraintes institutionnelles.

En revanche, nous avons perçu des contradictions culturelles qui se dégagent des tensions observées. Cela amène les concepteurs du projet télé-collaboratif à les analyser et à y réfléchir pour affiner le scénario pédagogique.

Contradictions culturelles

Une analyse de ces tensions nous a conduite à poser un regard partant des perspectives culturelles et interculturelles : tensions palpables causées par des conflits culturels, visibles ou invisibles. En reconsidérant le développement et le processus de « normalisation » du projet eTandem chinois-français, nous avons constaté un décalage temporel dans l’apparition de ces conflits et contradictions, qui ne se manifestent pas systématiquement d’une année à l’autre. L’approche longitudinale de ce projet n’a pas tant visé à résoudre ces conflits qu’à bien les comprendre : une meilleure connaissance des causes de ces contradictions permettrait une meilleure négociation et ainsi, de les dépasser.

Par exemple, dans notre cas, au niveau institutionnel, une différence se manifeste déjà dans le nom des deux institutions : « études chinoises » vs. « langue appliquée ». L’Unité des études chinoises se concentre davantage sur le développement des connaissances sur la société chinoise et sa culture, en particulier le chinois classique et la littérature chinoise moderne. Le département de français en Chine se focalise sur la langue appliquée, avec pour premier objectif la formation et la pratique des compétences linguistiques. Trouver les points communs entre les exigences différentes des disciplines « lettres » et « langues appliquées » demeure une difficulté dans la construction du dispositif.

En effectuant cette analyse, nous avons mis en évidence des tensions culturelles « visibles », observées du point de vue institutionnel (exigences des institutions), enseignant (conceptions pédagogiques, avis sur l’autonomie et la collaboration) et étudiant (différentes manières pour organiser et gérer les échanges et les attentes, réactions sur certains thèmes et sur les affaires privées et, enfin, leurs outils préférés).

En analysant ces tensions qui se croisent, nous avons identifié des contradictions culturelles « invisibles » et implicites : les historiques disciplinaires, les cultures éducatives entre les enseignants francophones et sinophones et les cultures éducatives entre les étudiants francophones et sinophones.

Cependant, nous avons constaté que certaines tensions ne viennent pas de la culture, mais sont plutôt cognitives : par exemple, la préférence des étudiants pour les tâches ouvertes et structurées. Il est donc important de prendre en compte à la fois les aspects liés à la cognition et ceux liés aux aspects culturels (ici, au sens géographique plutôt qu’au sens des théories de l’activité). Centrer la scénarisation pédagogique uniquement sur ceux culturels (toujours au sens géographique) risquerait de rendre le dispositif trop rigide.

Discussions et perspectives

Comment positionner un dispositif télécollaboratif tel que eTandem dans le cursus de langues ? Là est l’enjeu même de la « normalisation » (O’Dowd, 2010) du dispositif. Reprenons les cinq recommandations de Chambers et Bax (2006) en vue de faciliter la « normalisation » institutionnalisée des TIC : investissement technique, soutien pédagogique, organisation dynamique, reconnaissance officielle de la pratique, évaluation institutionnelle. Ces cinq clés soulèvent trois questions cruciales : l’adaptation de l’intégration au fur et à mesure des besoins et des exigences institutionnelles locales, la collaboration stable entre les établissements partenaires, le prolongement des activités télé-collaboratives à un niveau plus haut.

Cela implique donc qu’il existe un réel potentiel d’adaptabilité et de flexibilité du système. En conséquence, il n’existe pas une seule et unique voie pour positionner un tel dispositif eTandem dans un cursus ou un programme de langues. Une intégration curriculaire localisée et culturalisée est tout à fait possible et envisageable. Notre expérience a montré qu’il est possible de monter un projet télé-collaboratif entre deux, voire même trois établissements, aux exigences institutionnelles différentes.

Dans un dispositif comme eTandem, la réalisation de la dynamique entre les niveaux dépend largement du tutorat, qui mérite une réflexion approfondie. Notre analyse montre que la présence du tutorat n’a pas été valorisée de la même façon par les sinophones et les francophones en ce qui concerne les moyens de communication, les outils de communication et les disponibilités du tutorat pendant le weekend. Ceci soulève des questions sur la manière dont le tutorat se présente dans les cultures éducatives différentes aux yeux des étudiants et enseignants. Nous pouvons même constater que le tutorat lui-même peut être piloté comme un thème culturel, « tutorat culturalisé ».

Nous avons remarqué que les résumés des échanges n’ont pas été pris en compte sérieusement par les étudiants, ce qui soulève la question de l’exploitation des documents produits par les apprenants. L’enjeu ici est de déterminer comment utiliser ces documents pour servir les apprenants. Pendant l’année 2014-2015, nous avons fait une tentative d’utilisation de ces documents dans un cours de prosodie du deuxième semestre. Ce cours a été beaucoup apprécié par les étudiants. L’indice que cet essai nous a donné est que nous pouvons laisser aux étudiants la liberté de bénéficier de cet échange.

Cependant, l’exploitation demande un travail supplémentaire aux enseignants. Est-ce qu’on peut trouver une manière plus ergonomique pour réutiliser ces documents ? Ceci exige peut-être de devoir unifier les tâches thématiques pour le cours d’oral et celui d’écriture ou même celui de lecture, qui touche le cursus de la formation universitaire.

Aujourd’hui, la plupart des universités sont équipées de technologies informatisées. Les problèmes ne concernent donc plus les équipements en eux-mêmes, mais plutôt les soutiens qui comprennent non seulement une équipe technologique pour maintenir les équipements et fournir les formations aux enseignants, mais aussi un encouragement concret envers les enseignants à utiliser les technologies dans leur pratique quotidienne. Par exemple, à l’Université de Hubei, les enseignants qui utilisent les TIC dans leurs cours peuvent obtenir un bonus. Même si ce bonus est modeste, il témoigne d’une reconnaissance institutionnelle.

La question de l’interculturalité peut aussi amener une redéfinition du rôle de l’enseignant dans la conception des tâches. Nous parlons toujours du rôle de l’enseignant en tant que « facilitateur », « médiateur » ou même « guide » pour développer les compétences interculturelles des apprenants.

Références

Basque, J. (2004). En quoi les TIC changent-elles les pratiques d’ingénierie pédagogique du professeur d’université ?. Revue internationale des technologies en pédagogie universitaire, 1, 7-13.

Bax, S. (2012). Normalisation Revisited : The Effective Use of Technology. Medical Applications of Intelligent Data Analysis : Research Advancements, 35.

Belz, J. A., & Müller–Hartmann, A. (2003). Teachers as intercultural learners : Negotiating German–American telecollaboration along the institutional fault line. The Modern Language Journal, 87(1), 71-89.

Chambers, A., & Bax, S. (2006). Making CALL work : towards normalisation. System, 34(4), 465-479.

Blin, F. (2012). Introducing cultural historical activity theory for researching CMC in foreign language education. Researching online foreign language interaction and exchange : Theories, methods and challenges, 79-106.

Kötter, M. (2003). Negotiation of meaning and codeswitching in online tandems. Language Learning & Technology, 7(2), 145-172.

Mwanza, D. (2001, July). Where theory meets practice : A case for an Activity Theory based methodology to guide computer system design. In Proceedings of INTERACT (Vol. 1, pp. 342-349).

O’Dowd, R. (2010). Online foreign language interaction : Moving from the periphery to the core of foreign language education. Language Teaching, 44(3), 368-380.

O’Rourke, B. (2007). Models of telecollaboration (1) : eTandem. LANGUAGES FOR INTERCULTURAL COMMUNICATION AND EDUCATION, 15.

Reeves, T. C. (2006). Design research from the technology perspective. J.V. Akker, K. Gravemeijer, S. McKenney & N. Nieveen (Eds.), Educational design research içinde (86-109).

Wang, J., Berger, C., & Szilas, N. (2012). Pedagogical Design of an eTandem Chinese-French Writing Course. J. UCS, 18(3), 393-409.

Article version PDF

[1ADDIE est un processus de mise en place d’un design pédagogique ou conception pédagogique (Basque, 2004) et comprend classiquement cinq phases, soit l’analyse, le design, le développement, l’implantation et l’évaluation, désignées par l’acronyme ADDIE en anglais Analysis-Design-Development-Implementation-Evaluation). Chaque cycle de design est conçu à partir du résultat du précédent, ce qui lui donne donc une caractéristique spiralaire.


 

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